L’actualité relative à la publication des caricatures du prophète Mahomet continue de défrayer la chronique dans le monde. En effet, ce vendredi 30 octobre à Beyrouth au Liban, certains manifestants ont affronté la police lors d’une marche initiée par une petite formation politique non loin de la résidence de l’ambassade de France. Ils étaient en réalité plusieurs centaines de manifestants à participer au mouvement d’humeur après la prière du vendredi dans une mosquée de la zone.
Des policiers sécurisent la zone
Munis de drapeaux noirs frappés de l’inscription de la «chahada», les manifestants se sont heurtés à l’opposition des policiers anti-émeutes. Ceux-ci auraient été déployés par plusieurs centaines de la zone. Après que les manifestants du petit parti islamiste Hizb al-Tahrir ont été empêchés d’avancer vers la résidence de l’ambassadeur de France, ils ont entrepris un affrontement avec les forces de l’ordre.
La suite des événements de Paty?
Les policiers anti-émeutes ont en effet fait l’objet de jet de pierres de la part des manifestants. Mais les tirs de gaz lacrymogène ont permis de renvoyer les manifestants qui reprochaient à la France sa position suite au meurtre de Samuel Paty. Cette manifestation intervient après la tuerie dont ont été victimes certains fidèles de la Cathédrale de Nice. Le meurtrier serait en train de crier « Allahu Akbar » à son arrestation.
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