Deux ans de prison et un an de liberté surveillée, c’est la peine qui a été retenue par la justice ce jeudi en Floride contre John Nettleton, un ancien commandant de la base navale américaine de Guantanamo. L’ex-responsable militaire a en effet, été condamné pour déclarations mensongères et entrave à la justice après la mort en 2015, de Christopher Tur, un employé civil de cette base de Guantanamo où les Etats-Unis détiennent des suspects de terrorisme.
« Nettleton a induit en erreur les enquêteurs qui essayaient de savoir ce qui était arrivé à M. Tur et a entravé (l’enquête), et ce verdict s’assure qu’il paiera un lourd tribut », a déclaré le procureur général adjoint américain par intérim, Brian Rabbitt. Agé de 53 ans, le commandant à la retraite, John Nettleton, avait été reconnu coupable en janvier de plusieurs infractions en rapport avec le décès de Christopher Tur. Ce dernier, en effet, avait été retrouvé noyé au large de Guantanamo en janvier 2015. Avant sa mort, l’employé civil avait incriminé Nettleton, d’après des éléments présentés lors du procès, d’avoir eu une liaison avec son épouse.
Falsification de documents et déclarations mensongères
Egalement, John Nettleton et Christopher Tur avaient eu une rixe au Club des Officiers de la base navale, le soir du 9 janvier 2015, une altercation qui s’est poursuivie au domicile de John Nettleton plus tard le même jour. Au lendemain des échauffourées, la victime a été portée disparue. Alors que des enquêtes ont été lancées pour examiner les conditions de sa mort, le commandant n’aurait pas collaboré avec les enquêteurs. Il a été ainsi reconnu coupable d’avoir induit en erreur les enquêteurs et condamné pour entrave à la justice, falsification de documents et déclarations mensongères.
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