En 2019, Facebook et Twitter avaient été la cible du Roskomnadzor, l’organe russe de régulation des médias. Son directeur, Alexandre Jarov, avait lancé des procédures administratives contre les réseaux sociaux américains, les accusant de ne pas se plier aux lois russes. Une nouvelle fois, des réseaux sociaux américains sont encore visés par des sanctions russes. En effet, en juin dernier, Facebook avait annoncé l’étiquetage des publications des médias contrôlés financièrement et éditorialement par un État.
Ces médias étaient également privés des publicités sur le territoire américain. Certains médias russes tels que Russia Today et Sputnik, directement financés par le gouvernement, accusées de faire de la propagande, sont frappés par ces mesures. Pour répliquer à ces mesures qui sanctionnent ses médias, la Russie veut sanctionner également ces réseaux sociaux américains. Les accusant de discrimination flagrante vis-à-vis des médias russes, Anton Gorelkin, un député du parti majoritaire Russie Unie, a déposé une proposition de loi devant le parlement, qui vise YouTube, Twitter et Facebook.
Examiner soigneusement les mesures
Les initiateurs du texte ont indiqué avoir reçu des plaintes de la part des médias atteints par les sanctions de Facebook. En retour, les réseaux sociaux américains sont visés par une amende de 39 000 dollars pour discrimination à l’égard de ces médias russes. Un montant qui pourrait s’augmenter, voir le blocage partiel ou total de ces plateformes en Russie. Pour le moment, le gouvernement russe semble ralentir les choses. Ces mesures « doivent être soigneusement examinées, mais qu’un mécanisme doit voir le jour pour remédier à ce problème, » a indiqué Dmitri Peskov, le porte-parole du président Russe, cité par Forbes.
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