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L’affaire de l’étudiant tué par balle devant la Cour ce mardi au Bénin

L’affaire relative à la mort de Théophile Dieudonné Djaho, étudiant tué par balle lors des manifestations le 24 mars 2020 à l’université d’Abomey-Calavi sera étudiée en plénière à la Cour constitutionnelle ce mardi 1er décembre 2020. Et pour la cause, Habib Ahandessi qui a adressé un recours a été convoqué à l’audience publique. Saisie par un recours le 02 novembre dernier, la Cour constitutionnelle a convoqué le requérant Habib Ahandessi à une audience publique ce mardi.

Le requérant a adressé un recours contre le président de la République et le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique pour violation des articles 15, 19, 34, 35, et 41 de la constitution dans l’affaire de l’étudiant tué par balle sur le campus de l’Université d’Abomey-Calavi. «Par correspondance en date à Cotonou du 02 novembre 2020, vous avez saisi la cour d’un recours inscrit au rôle de l’audience de la première chambre de mis en état du 1er décembre 2020 qui se tiendra à 09 heure très précise dans la salle des audiences publiques de la cour constitutionnelle, sise au lot 160006, zone(…) », écrit la Cour dans sa note envoyée au président de l’ONG “la Voix des Etudiants”, Habib Ahandessi.

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Le requérant dans son recours, relève qu’ «en vertu des articles 3 et 122 de la Constitution béninoise, nous demandons à la Haute Juridiction de déclarer contraire aux articles 15, 19, 34, 35 et 41 de la Constitution béninoise, l’usage disproportionné de la force publique et le silence du Président de la République et du Ministre de l’Intérieur après les événements survenus à l’Université d’Abomey-Calavi le 24 mars 2020 ayant occasionné le décès de l’étudiant Théophile Dieudonné DJAHO, abattu à balle réelle ».

Les responsables devraient être traduits devant la justice, selon le requérant

A l’en croire, le ministre de l’Intérieur et le chef de l’Etat ont le devoir constitutionnel de tout mettre en œuvre pour prévenir les atteintes aux droits fondamentaux, de les dénoncer et de faire interpeller les auteurs des violations. Il estime que si de tels crimes sont commis, les responsables devraient être traduits devant la justice. Et il s’indigne du silence autour de la mort de l’étudiant. C’est pourquoi sur sa page Facebook, il rassure de sa présence à l’audience publique. «Je me présenterai à cette audience pour défendre devant la cour constitutionnelle le contenu de mon recours », a-t-il posté.

5 réponses

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Oh Djogbénou et les membres de la Cour Constitutionnelle qu’est-ce qui vous prend par la tête? Ainsi la Cour Constitutionnelle ne voudrait certainement pas salir les mains du gouvernement et le juger coupable pour meurtre. Et c’est cela votre verdict? La Cour Constitutionnelle est là pour protéger les citoyens et non un gouvernement.

  2. Avatar de l'éveilleur de conscience
    l’éveilleur de conscience

    En vertu des dispositions de quelle constitution du Bénin la cour se basera pour connaitre de ce dossier. Surtout que CADH somme les gouvernants actuels de retirer leurs textes.
    Allons-nous continuer à faire fonctionner notre république ces injonctions qui fusent de partout ?
    On ferait mieux de marquer une pause et repenser les tous les textes contestés qui créent la polémique.
    La paix rien que la paix

    1. Avatar de l'éveilleur de conscience
      l’éveilleur de conscience

      lire : CADHP

  3. Avatar de Bito
    Bito

    Vraiment il perd son temps en s’adressant aux valets de T.a.l.o.n

  4. Avatar de sultan aziz
    sultan aziz

    C’est nous les beninois…qui nous ridiculisons….en s’adrressant à cette cour privée…de…666

    djo gbenou….le balafré et kénum….sont les porteurs ma lheur de notre pays

    Quant…aux affamamés…nommés…et leur maires nommés…je ne parle meme pas d’eux
    .

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