Le parti de l’opposition en cours de constitution ‘’Les Démocrates’’ doit encore s’armer de patience dans le cadre de l’obtention de son récépissé d’existence légale. C’est ce que lui recommande le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla. L’invité de la radio nationale a rappelé ce dimanche 8 novembre 2020, que «rien n’a jamais été facile » quand il a été interpellé au sujet de la non-obtention du récépissé par le parti Les Démocrates.
Selon lui, «les premiers partis qui se sont constitués à l’ère de cette réforme, ont passé ces différentes étapes ». «Vous n’avez aucune idée de ce que le BR a dû fournir comme efforts, travail, corrections avant de se constituer », relève-t-il avant de soutenir qu’«il y a beaucoup de partis de la mouvance qui ont trébuché sur les conditions ». Pour lui, ce ne sont pas des conditions rigides. On n’est juste sorti du folklore partisan naguère «vers une responsabilité des chefs de partis et donc un travail à faire pour se conformer ». Alors, il se demande «pourquoi lorsque certains qui n’ont pas adhéré à ce choix dans un premier temps, qui ont tout fait pour le saborder, et qui ont finalement compris que c’était dans l’intérêt de notre pays de rationaliser son système partisan, crient au loup alors qu’on ne leur a rien fait ? ». Il rappelle qu’il y a des délais qui sont prescrits. Mieux, il y a même des conditions qui ont été assouplies à la faveur du dialogue national.
Il n’y a aucune raison qu’ils n’aient pas leur récépissé
Alain Orounla recommande aux démocrates de faire leur devoir et de patienter. Ils auront leur récépissé. Le ministre leur demande de suivre les différentes étapes qui leur sont prescrites et ils auront leur récépissé. «Ce n’est parce qu’on ne vous a pas encore donné votre réponse définitive qu’on est obligé de crier au loup », fait-il savoir. Il relève que le parti ‘’Les Démocrates’’ ne dérange personne et qu’aucun parti d’opposition ne dérange personne. A l’en croire, «il peut s’en constituer autant qu’on le voudra au Bénin ». Et donc si Les Démocrates ont rempli les conditions légales connues d’avance, «il n’y a aucune raison qu’ils n’aient pas leur récépissé ». D’ailleurs, «on est très pressé de pouvoir mener des débats d’idées avec eux », a conclu le ministre Alain Orounla.
Laisser un commentaire