Joe Biden a été très clair. S’il concède que le refuse du président Trump d’accepter sa défaite est une véritable source d’embarras pour le gouvernement américain, celui-ci a toutefois concédé qu’il prendrait, quoiqu’il arrive, sa place au mois de janvier prochain. Une situation insolite, qui prouve que les deux hommes évoluent dans deux sphères, totalement différentes.
En effet, d’un côté, Trump ne souhaite pas reconnaître son échec. Il n’envisage pas une seule seconde de laisser sa place à Joe Biden et affirme depuis le début que ces élections sont entachées de fraudes. Accusations dont il n’a d’ailleurs, aucune preuve. Pour autant, ce dernier est sûr de lui et Mike Pompeo, son secrétaire d’État, a une nouvelle fois affirmé hier qu’une transition pacifique aurait lieu vers son second mandat. De quoi compliquer la tâche à la personne qui prendra sa suite.
Joe Biden souhaite parler à Trump
De son côté, Biden n’a pas attendu pour commencer à travailler. S’il a reconnu que la situation était embarrassante et pouvait même nuire à l’héritage laissé par le parti Républicain, ce dernier a confirmé avancer sur certains dossiers. Il a ajouté, à la suite d’une question d’une journaliste, qu’il avait hâte de discuter avec le président toujours en place. Enfin, l’entourage de Biden a confirmé qu’il s’était entretenu avec plusieurs représentants européens, dont Angela Merkel, Emmanuel Macron ou encore Michael Martin.
Trump, un président plus discret
De son côté, Trump se fait plutôt discret. En effet, il n’utilise plus Twitter à foison et semble se reposer. Il a été aperçu sur les cours de golf de ses complexes et n’envisage de prendre part à aucun événement dans les prochains jours. Mardi matin, il a toutefois promis aux siens, que son équipe allait gagner. Hier, il a remporté la Caroline du Nord, avec plus de 2% d’avance sur son concurrent. Loin d’être suffisant cependant.
Laisser un commentaire