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France : «Emmanuel Macron est facteur de désordre», dit un élu RN

Emmanuel Macron sous le feu des critiques de l’extrême droite. Après la patronne du Rassemblement National, c’est au tour du vice-président de traiter le numéro 1 Français de « séparatiste ». Tous deux se tablent sur l’interview accordé à Brut par le patron de l’Elysée. Invité ce matin sur Europe 1, Jordan Bardella n’a pas usé de circonlocutions sémantiques pour dire ce qu’il pensait du jeune président. « Emmanuel Macron est facteur de désordre. Il est aujourd’hui le premier séparatiste de France » a-t-il déclaré sans ambages. Plus loin dans son intervention, il dira que M Macron est en train de désunir le peuple français.

« En réalité on fait une nation parce qu’il y a un roman national, une histoire commune. C’est autour de cela qu’est basée l’assimilation républicaine » fait-il savoir. Avec sa « racialisation » de la société, le président français fait clairement du séparatisme, martèle le responsable du RN. Il « ne peut pas pointer ce qu’il considère être du racisme systémique dans la police en accusant une partie de nos forces de l’ordre de discrimination , de contrôles au faciès et nous expliquer en même temps qu’il va permettre aux Noirs d’avoir leurs statues, aux Blancs d’avoir leurs statues. Cette ségrégation dans la sémantique est effectivement une forme de séparatisme » dénonce le député européen.

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Réunir les Français

Il a par ailleurs expliqué qu’on attendra 2022 pour réunir les Français. Ce sera le rôle du prochain président « qui je l’espère sera Marine Le Pen». La police n’est pas raciste et il n’y a pas de contrôles au faciès. On remarque plutôt une « surreprésentation de l’immigration dans la délinquance » estime l’élu. Pour Bardella donc, le mal ne vient pas de la police et le discours de Macron « donne des gages à une partie de la gauche, de l’extrême gauche anti-flics ».

C’est cette extrême gauche qui de son point de vue cherche à racialiser le débat en mettant en avant les contrôles de faciès par la police. Des contrôles qui cibleraient les noirs et les arabes plutôt que les Blancs « dans un certain nombre de quartiers ».

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