Selon les conseils de la famille Paty, les institutions françaises n’ont pas été en mesure d’assurer la sécurité de l’enseignant. Me Virginie Le Roy tient d’ailleurs à dénoncer une erreur d’appréciation rare et gravissime, qui a permis à l’auteur de l’attentat contre l’enseignant de Conflans-Sainte-Honorine, de mener à bien ses projets.
Le 16 octobre dernier, Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine était abattu après avoir suscité une sorte de scandale au niveau local, en expliquant le concept de la liberté d’expression à ses élèves. Un attentat qui a suscité l’émotion. Aujourd’hui, la famille semble toutefois prête à attaquer.
Samuel Paty, un homme abandonné par les institutions
En effet, selon l’avocate des proches de Samuel Paty, les institutions n’ont pas été en mesure de garantir sa sécurité quand bien même l’ensemble des indicateurs étaient dans le rouge. Selon les dires de l’avocate, la demande de l’enseignant à ses élèves musulmans de sortir de sa classe s’ils avaient peur d’être choqués, était une mesure de protection, ce dernier n’ayant jamais tenu à attaquer la religion de telle ou telle personne.
Son avocate dénonce
Selon elle, l’ensemble des critiques liées à sa décision et à son décès ne sont que de pures manœuvres politiques. Les institutions tentent de se dédouaner, pour autant, dès le 8 octobre, l’alerte niveau 3, le niveau le plus élevé quant aux menaces effectuées à l’encontre d’un enseignant, a été déclenché. Elle accuse ainsi les pouvoirs publics de ne pas avoir su défendre l’enseignant, qui jamais n’aurait dû mourir.
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