Japon : une élue accuse un maire de viol et se fait révoquer

Mauvaise nouvelle pour une élue au Japon. Shoko Arai, une élue japonaise avait accusé d’agression sexuelle il y a un an, un maire de sa localité. L’élue de 51 ans avait donné quelques détails sur l’incident qui se serait produit plus plusieurs années plus tôt au cours d’une sortie publique au cours de laquelle elle n’a pas caché la peur qui l’animait au moment des faits. Après une première tentative de l’évincer qui s’est montré infructueuse, un référendum a été organisé après que les élus locaux ont réussi à avoir l’aval et Shoko Arai a été révoqué.

Après l’annonce de la nouvelle, l’élue révoquée a dénoncé une décision «injuste» et précisant qu’elle «ne se laisserait pas intimider par la pression du pouvoir», informe un média local. Selon un porte-parole de la municipalité à la NHK dont les propos ont été relayés par plusieurs médias, sur 5283 électeurs inscrits, «2542 des 2835 votants se sont prononcés en faveur de la révocation» de l’accusatrice. Le même responsable aurait indiqué que «le référendum a eu lieu suivant la loi. Nous voulons travailler à restaurer la réputation souillée de notre ville».

Publicité

Révoquée après une tentative infructueuse

Après les graves accusations portées par la seule femme élue dans le conseil municipal de Kusatsu, ses pairs avaient estimés que ces accusations avaient porté atteinte à «la dignité» du conseil municipal et qu’elles étaient scandaleuses. Ils l’ont par la suite exclue mais la décision a été rapportée par les responsables départementaux. Ses pairs ont alors lancé une nouvelle offensive qui a abouti à l’organisation d’un référendum qui a consacré sa révocation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité