Nucléaire : après l’assassinat d’un responsable, l’Iran met les bouchées doubles

La République Islamique d’Iran est visiblement décidée à totalement tourner dos à l’Accord de 2015 sur le nucléaire iranien. En effet quelques jours seulement après le meurtre du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, le Parlement a voté une législation qui serait de nature à accélérer le processus sur le programme nucléaire. Téhéran menace également de réduire la coopération avec l’Agence internationale de l’Energie Atomique.

De 3,5%, la loi autorise l’enrichissement d’uranium à 20%

 La loi demande aux autorités iraniennes de reprendre les activités dans le but de poursuivre l’enrichissement d’uranium à 20% contre la limite des 3,5% imposé par l’Accord de 2015 sur le nucléaire iranien. La législation autorise également l’usage de centrifugeuses ultra-modernes. « Cela fait plusieurs années que nous appliquons nos engagements dans le cadre de l’accord nucléaire, mais les pays occidentaux n’appliquent pas leurs propres engagements. En réalité, le Parlement a mis fin aujourd’hui à ce sens unique », a fait savoir le président du Parlement iranien à l’issu de l’adoption de la loi.

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L’Iran renoncera à l’application de la loi si les USA suspendent les sanctions

 Il n’a pas manqué d’ajouter que les différentes dispositions de la loi pourraient ne pas être appliquées. Mais la condition est que l’Europe prenne des décisions concrètes contre les sanctions américaines.  L’autre option pour renoncer à l’application de la loi est que les nouveaux dirigeants américains suspendent les différentes sanctions existant contre la République Islamique d’Iran selon le président du Parlement iranien.

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