Ouïghours en Chine : la CPI ne peut pas enquêter car …

C’est un secret de polichinelle. La Chine est accusée par les organismes de défense des droits de l’homme pour sa politique répressive à l’égard des  Ouïghours. Ces structures  ont plusieurs fois affirmé que les membres de la minorité musulmane ont été internés par Pékin dans les « camps ». Pour sa défense, l’empire du milieu soutient qu’il ne s’agit pas de camps mais de centres de formation professionnelle. C’est donc un  programme gouvernemental destiné à aider ces 1 million de musulmans internés à trouver un emploi et à échapper à l’extrémisme religieux.

Il « n’y a pas à ce stade d’éléments suffisants » pour ouvrir des enquêtes

Inutile de dire que les membres de ce peuple turcophone à l’étranger ne sont pas du même avis. Ils informent par ailleurs que les ouïghours sont déportés du Cambodge et du Tadjikistan vers la Chine, deux pays qui ont signé le traité de Rome. La  Cour pénale internationale peut donc enquêter sur ces déportations. Le moins qu’on puisse dire c’est que la juridiction internationale ne s’intéresse pas au dossier. Elle a clairement fait savoir qu’il « n’y avait pas à ce stade d’éléments suffisants » pour ouvrir des enquêtes.

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La Chine elle, ne peut être inquiétée. Elle n’a pas signée le traité de Rome. C’est ce qu’a mentionné la CPI pour justifier son refus d’ouvrir une enquête sur la situation des Ouighours dans l’empire du milieu. Une enquête est donc impossible, a indiqué le bureau de la procureure de la CPI dans un rapport publié hier lundi 14 décembre.

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