Mario Mètonou, procureur de la République près le tribunal de Cotonou s’est présenté devant la presse ce mardi 15 décembre 2020 pour donner des informations au sujet de la tricherie enregistrée lors du concours de recrutement de magistrats le samedi 12 décembre dernier. Il a annoncé l’ouverture d’enquête et des «poursuites judiciaires exemplaires » contre les deux candidates arrêtées et leurs complices. Selon le procureur, aussitôt informé des faits, le paquet de Cotonou a ouvert une enquête.
A l’en croire, l’enquête a été confiée à la Brigade économique et financière (BEF). «Cette unité a été instruite aux fins d’interpeller et placer en garde à vue les mises en cause ainsi que tous les complices », renseigne le procureur Mario Mètonou. Et il précise que «dès la clôture de l’enquête, ces personnes seront présentées au procureur de la République et feront l’objet de poursuites judiciaires exemplaires ». Le procureur a expliqué que lors de l’épreuve de procédure pénale dans l’après-midi du samedi 12 décembre 2020, deux candidates ont été surprises dans des manœuvres de tricherie.
«L’une a été vue en train de manipuler un téléphone portable par lequel elle correspondait avec une personne extérieure, l’autre avec des documents écrits en forme de brouillons qui n’étaient pas ceux fournis par le centre d’examen », informe-t-il. Les deux candidates ont été expulsées du centre de compositions. Elles et leurs complices vont être poursuivis pour fraude à un concours. Dans le code pénal, la fraude dans les examens et concours est une infraction punie par les articles 754 et 757. Les deux candidates et leurs complices peuvent écoper d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et de 5 000 000 FCFA d’amende.
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