L’entreprise de Marck Zuckerberg est dans le viseur de l’administration Trump. En effet, il est reproché à Facebook d’avoir préféré employer des personnes détenant des visas temporaires plutôt que des citoyens en règle. Le ministère de la Justice reproche ainsi à la structure d’avoir orchestré une discrimination à l’endroit des Américains. Selon les services de la Justice, les poursuites ont été engagées après plusieurs mois d’enquête sur le sujet.
Un message à tous les travailleurs selon le procureur
« Si les entreprises refusent les possibilités d’emploi en préférant illégalement des titulaires de visa temporaires, le ministère de la Justice les tiendra responsables. Notre message à tous les employeurs – y compris ceux du secteur de la technologie – est clair: vous ne pouvez pas préférer illégalement recruter, envisager ou embaucher des employés temporaires. titulaires de visa sur les travailleurs américains. », a fait savoir le procureur général adjoint Eric Dreiband, dans un communiqué. Les juges de droit administratif du Bureau exécutif de l’immigration sont en effet chargés de l’affaire.
Une sanction civile?
Les autorités américaines réclament que des sanctions civiles soient prononcées dans un premier temps contre Facebook. Elles demandent également que soient remboursés à la structure s’occupant des chômeurs les frais qui ont été payés aux différents Américains qui ont postulé pour un emploi auprès de Facebook. L’entreprise californienne pour sa part indique avoir collaboré avec le DOJ durant tout le temps. Le porte-parole du géant du web fait tout de même remarquer qu’il ne peut se prononcer sur la plainte étant donné que l’affaire est toujours en cours devant la Justice.
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