Le président américain Donald Trump, va-t-il se gracier lui-même afin d’éviter de possibles déboires judiciaires une fois que Joe Biden sera au pouvoir ? Cette perspective inquiète. Pour autant, un procureur new-yorkais a décidé de l’avertir, expliquant que cette manœuvre n’augurerait absolument rien de bon.
En effet, selon certaines sources, le président américain Donald Trump envisage la grâce présidentielle pour les membres de sa famille, ses associés et… Lui-même. Sur ce sujet, aux USA, un président a le droit de se gracier seulement dans le cas où il aurait commis un délit d’un point de vue fédéral. ce dernier est en fait la cible de nombreuses plaintes et poursuites, la grande majorité desquelles ont été déposées à New York.
Donald Trump envisage-t-il de se gracier ?
Pour certains experts, une grâce présidentielle pourrait toutefois être perçue comme de la corruption. Pas la première fois qu’il serait accusé de la sorte. En effet, le président américain a été accusé d’avoir abusé de son pouvoir de grâce, après qu’il ait dédouané son ancien conseiller, Michael Flynn, qui a plaidé coupable d’avoir menti au FBI en 2017. De même, le shérif Joe Arpaio a été gracié en 2017 après avoir violé un bon nombre de lois en effectuant un recensement racial des latinos.
La justice new-yorkaise avertit le président
Une loi new-yorkaise, votée en 1969, permet toutefois de séparer la souveraineté de l’État et les charges fédérales. Cela permet ainsi à la justice de poursuivre une personne, même si celle-ci est poursuivie au niveau national. De fait, si Trump est poursuivi au niveau fédéral pour certaines plaintes et qu’il décide de se gracier, les plaintes déposées à New York pourraient être reçues et une enquête, voire un procès, pourrait avoir lieu.
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