USA : un ex-directeur de la CIA veut des sanctions contre Berlin et Ankara

Le 20 janvier prochain, le président élu des Etats-Unis Joe Biden, prêtera serment et prendra les rênes du pays contre la volonté du président sortant, Donald Trump. Si le président démocrate a promis d’œuvrer pour la restauration de l’image des USA sur la scène internationale, des conseils sont déjà en train de lui être prodigués allant dans ce sens. Dans un article, dans les colonnes du New York Times, Robert M. Gates, ancien-secrétaire à la Défense sous la présidence de George W. Bush et de Barack Obama, et ex-directeur de la CIA, a conseillé au 46e président élu des Etats-Unis de demander des comptes à l’Allemagne et à la Turquie.  

Demander des comptes à l’Allemagne pour son « niveau pathétique de dépenses militaires », pour n’avoir presque pas participé au budget de l’Otan. Joe Biden devrait également demander des comptes à Berlin, du fait que ce dernier ait tenté d’échanger « les intérêts économiques et de sécurité de la Pologne et de l’Ukraine contre les avantages économiques du gazoduc Nord Stream 2 ».

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Des sanctions contre Ankara

Concernant la Turquie, Robert M. Gates, a estimé que le nouveau gouvernement fédéral devrait tout mettre en œuvre pour qu’elle paie pour son achat du système de missiles antiaériens russe S-400, ceci en dépit de toutes les mis en garde des USA. Pour l’ancien ministre, les récentes sanctions US à l’encontre d’Ankara « sont un bon début ». Selon lui, la Turquie doit être également sanctionnée pour ses nombreuses actions allant à l’encontre des intérêts de l’Otan, en Libye, en Méditerranée orientale et en Syrie.  « Les actions des États membre, contraires aux intérêts des autres alliés ne doivent pas être ignorées, » a-t-il déclaré.

Les USA à la tête de l’OTAN

Pour l’ancien-secrétaire américain à la Défense, les États-Unis doivent œuvrer aux fins de diriger l’Otan pour pouvoir engager des actions à l’encontre des pays membre tels que la Turquie, la Hongrie et la Pologne qui « évoluent vers l’autoritarisme ». Même si aucune disposition du traité de l’Otan n’a prévu l’exclusion d’un État membre, Robert M. Gates estime tout de même qu’il y a d’autres moyens diplomatiques, « y compris la suspension ou d’autres mesures punitives. »

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