Une décision rendue par la Cour Suprême des Etats-Unis sur Donald Trump défraie la chronique depuis quelques heures. En effet, la plus haute juridiction américaine a mis fin à une procédure enclenchée contre l’ancien locataire de la Maison-Blanche. Il s’agit de la procédure au nom d’une clause de la Constitution qui interdit à un président d’accepter des revenus d’origine étrangère. Ce lundi 25 janvier, prenant acte de son départ de la Maison-Blanche, la Cour Suprême a estimé que les deux dossiers qui portent notamment sur l’hôtel que Donald Trump possède à Washington, sont « caducs ».
Un hôtel de Trump en cause
Le milliardaire républicain avait été assigné en justice peu après son entrée en fonction. Les plaignants faisaient remarquer que la loi fondamentale américaine n’autorisait pas les personnes occupant une fonction élective d’accepter des rétributions d’origine étrangère, sans accord du Congrès. Ils se sont attaqués au fait que les délégations étrangères privilégient l’hôtel du président plutôt que les autres complexes hôteliers.
La Cour remet en cause les décisions antérieures
L’administration Trump avait choisi une manière particulière de répondre à cette assignation en cette période. Pour eux, c’était le moyen pour eux d’empêcher la corruption. La décision de la Cour Suprême de ce lundi vient ainsi remettre en cause toutes les décisions préalables qui avaient été prises par les autres juridictions. Rappelons que ceci intervient également dans un contexte où l’ancien président est visé par une mise en accusation à la Chambre des Représentants suite aux événements du 6 janvier dernier.
