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Départ de Trump : les confidences du Dr Fauci

Il était sous l’administration Trump, un membre influent de la cellule de crise de la Maison Blanche sur la Covid-19. Mais ses relations avec l’ex président américain n’ont pas été cordiales. Le milliardaire républicain était prompt à le traiter « d’idiot » puisqu’il le contredisait souvent. « Les gens en ont marre (d’entendre parler) du Covid…Les gens disent : laissez-nous tranquilles. Ils en ont marre d’entendre Fauci et tous ces idiots. Ce type est un désastre » a-t-il lâché en pleine campagne présidentielle lors d’une conversation téléphonique avec son équipe de campagne. Le président aurait même pensé à le limoger, mais de son point de vue ce serait contre-productif.

Il faut dire que l’immunologue n’a souvent pas caché ce qu’il pensait de la pandémie au président d’alors. En mars 2020, quand le coronavirus commençait à sévir sur le sol américain, Donald Trump a laissé entendre que « le virus (allait) s’en aller ». Devant le Congrès, le Docteur Fauci , le contredit en affirmant que « la situation va s’empirer avant de s’améliorer ». Le spécialiste rectifie encore avec diplomatie les propos du président qui annonçait en mars , un vaccin  contre la Covid-19, d’ici « trois à quatre mois ». « On n’aura pas un vaccin, on commencera les tests sur un vaccin » corrige l’immunologue.

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 « Je n’ai pris aucun plaisir à contredire le président… »

Joe Biden qui a toujours critiqué Donald Trump pour sa gestion de la pandémie, nomme après son élection le Dr Fauci au poste de conseiller Covid. Devant les journalistes accrédités à la Maison Blanche hier jeudi 21 janvier, le spécialiste a exprimé son soulagement après le départ de l’administration Trump. « Je n’ai pris aucun plaisir à contredire le président. Et on n’avait pas vraiment l’impression que l’on pouvait s’exprimer sans faire face à des répercussions. L’idée de pouvoir venir ici, parler de ce que l’on connaît, des preuves, de la science, est un sentiment libérateur » a-t-il déclaré.

Le directeur de l’institut national des maladies infectieuses a par acquit de conscience assuré qu’il avait toujours « tout dit » même si son franc-parler lui a « parfois créé des problèmes ». « Certains propos me mettent mal à l’aise parce qu’ils n’étaient pas fondés sur la science » a poursuivi l’octogénaire très respecté dans son pays.

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