L’OMS ainsi que la Chine, épinglés. En effet, selon un groupe d’experts indépendants, Pékin et l’OMS ont beaucoup trop tardé à réagir et enquêter sur le covid-19, ses effets et ses risques, favorisant ainsi le développement express d’une pandémie internationale. Une attaque qui ne manquera pas de faire réagir alors que des enquêteurs de l’OMS sont récemment arrivés à Wuhan.
Ce groupe d’expert, dirigé par Helen Clark, ancienne Première ministre néo-zélandaise et Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria a effectivement pointé du doigt la lente réaction de l’OMS qui a attendu jusqu’au 30 janvier afin de classer le covid-19 dans la liste des urgences de santé publique internationale.
L’OMS et Pékin, pointés du doigt
De même, la Chine aurait dû et pu mettre en place des restrictions massives dès janvier, afin de contrer l’expansion de la maladie. Pour les auteurs du rapport, Pékin a trop tardé, ne prenant pas en compte l’ensemble des signaux envoyés, notamment ceux confirmant la transmission entre être humains et le potentiel mortel de cette maladie.
Un rapport rendu fin mai
L’OMS elle, a été vivement critiquée pour avoir tardé à déclarer l’état d’urgence sanitaire, signe que la situation était en train de virer au drame. Ce rapport sera accompagné de recommandations finales dans un dernier dossier qui sera rendu au mois de mai prochain, à l’ensemble des 194 ministres de la Santé des nations membres de l’OMS.