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France : des agents du renseignement impliqués dans une sombre affaire

Tout avait commencé le 24 juillet 2020 quand deux individus qui ont fini par se révéler comme étant des militaires de la DGSE affectés à la surveillance de la base de Cercottes, avaient été interpellés lors d’un contrôle de police. Soupçonnés de préparer un cambriolage, les deux militaires nommés Pierre B. et Carl E., avaient été arrêtés par les services de police et ayant dans leur véhicule un sac de sport, un pistolet Browning, une balle engagée dans le canon et un silencieux bricolé.

Au cours des enquêtes qui ont duré 6 mois et conduites par la brigade criminelle de Paris, les deux hommes ont avoué que le jour de leur interpellation, ils étaient en mission de leur propre chef, pour assassiner une femme, une coach en entreprise, à cause des liaisons que cette dernière entretient avec les services secrets israéliens. Ils envisageaient la jeter d’un pont, à poser une bombe sous sa voiture ou encore à simuler un accident de la circulation.

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Des autres sources

Dans leur discours, si la façon dont ils pensaient procéder pour avoir leur proie était vraie, le motif n’est quant à lui qu’une affabulation. En effet, les enquêtes ont conduit à plusieurs d’autres complices présumés de l’affaire. Il s’agit notamment de deux hommes qui sont dans le secteur de la sécurité. L’un des suspects a monté sa propre entreprise de sécurité alors que le second fut spécialiste en faux documents, au sein de la DGSI, le renseignement intérieur. Mais aucun d’eux n’a donné l’identité du vrai commanditaire du meurtre présumé.

« Une tentative crapuleuse d’éliminer une concurrente »

Ce n’est que ce 21 janvier 2021 qu’une véritable lumière sera faite autour de l’affaire. La compagne de l’un des premiers mis en cause a été incarcérée. C’est elle qui a donné l’identité d’un homme qui a fait progresser considérablement l’affaire. Parmi les arrestations qui ont lieu au cours de cette semaine figure celle d’un ancien commandant de la DGSI qui a reconnu être intervenu dans le « contrat ».

Le contrat visait à éliminer la coach, Marie-Hélène Dini, 54 ans, contre la somme de près de 50 000 euros. Ce vendredi 29 janvier, le commanditaire présumé est arrêté à son tour. Il s’agit d’un coach en entreprise exerçant également en région parisienne. En attendant le développement de l’affaire, les avocats Marie-Hélène Dini estiment que « nous sommes en présence d’une tentative crapuleuse d’éliminer une concurrente ».

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Pour ces gens là, tous les moyens sont bons pour arriver à sa fin.

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