Ces derniers jours, un renseignement anonyme était parvenu aux enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la DRPJ, à propos de la fourniture d’armes à des trafiquants de drogue dans une cité de Seine-Saint-Denis. A la suite de ces renseignements, la police a réalisé un coup de filet dans plusieurs régions du pays. Ils ont interpellé douze (12) personnes qui sont suspectées de s’adonner à un vaste trafic d’armes dans toute la France.
Les forces de l’ordre ont procédé aux arrestations dans plusieurs communes d’Ile-de-France de même que dans le Grand Est. D’après les faits relatés par Actu 17, les agents de la police judiciaire parisienne ont également mis la main sur des centaines d’armes de plusieurs types. Il s’agit de revolvers, pistolets automatiques de même que des armes longues. Ils ont également saisi 2 tonnes de munitions. Jusqu’à ce mercredi, les auditions des suspects sont toujours en cours. Parmi les suspects, il figure deux militaires.
Un rapport avec Fréderik Limol
D’après une source proche du dossier, ce présumé réseau de trafiquants pourrait avoir un lien avec Fréderik Limol. Ce dernier, un homme âgé de 48 ans avait tiré de nombreux coups sur des gendarmes dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre 2020 alors que ces derniers étaient venus prêter main forte à sa compagne dans le Puy-de-Dôme. Dans la foulée, il avait tué trois des gendarmes en blessant un d’entre eux. Lui-même avait fini peu après, par mettre fin à sa vie.
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