Ce mercredi 27 janvier, le Commandement central américain (CENTCOM) a annoncé qu’ils ont fait voler des bombardiers B-52 au-dessus du Moyen-Orient. Il s’agit en effet, de la troisième démonstration de force des Etats-Unis au cours de cette nouvelle année 2021 vers ses adversaires dont l’Iran. Il s’agit par ailleurs du premier vol, depuis que le nouveau président Joe Biden a pris fonction. Les deux autres avaient eu lieu à la fin du mandat de Donald Trump et avaient été largement considérées comme une démonstration de force contre l’Iran.
Les bombardiers B-52 ont décollé de l’État américain de Louisiane et « ont réussi à mener à bien une patrouille de présence au Moyen-Orient » a déclaré le CENTCOM dans un communiqué. La « mission défensive » était « destinée à démontrer la capacité de l’armée américaine à déployer une puissance aérienne partout dans le monde pour dissuader une agression potentielle et montrer l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité régionale », a précisé le CENTCOM.
Les USA ne cherchent pas de conflit
Le commandement militaire américain a précisé toutefois dans son communiqué que les USA ne cherchent pas à entrer en conflit, « mais ils restent positionnés pour répondre à toute éventualité partout dans le monde et déterminés à le faire. » Cette mission de démonstration de force intervient un jour après que le général israélien a déclaré que l’armée du pays révisait les plans d’attaque contre l’Iran et a mis en garde Biden contre le retour à l’accord nucléaire iranien.
L’administration Trump qui avait maintenu une stratégie de « pression maximale » contre Téhéran, s’était retirée unilatéralement de l’accord en 2018. Toutefois, le nouveau président Biden a promis de revenir à l’accord puisque l’Iran a accepté de freiner son programme nucléaire en échange d’une levée des sanctions internationales. Le lieutenant-général israélien Aviv Kochavi a déclaré mardi qu’un retour à l’accord « est mauvais et faux d’un point de vue opérationnel et stratégique ».
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