Ce vendredi 15 janvier 2021, l’Etat-major de l’armée française a fait le bilan lors d’un point de presse de ses opérations du week-end dernier au Mali. Le point intervient après que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste sahélienne affiliée à Al-Qaida, eut revendiqué dans un communiqué ce jeudi 14 janvier, l’attentat-suicide qui a blessé six soldats français le 8 janvier au Mali. D’après le porte-parole de l’état-major, le colonel Frédéric Barbry, l’armée française a neutralisé une quinzaine de djihadistes au cours du week-end dans la région de Boulikessi au Mali près de la frontière avec le Burkina Faso.
« Le 9 janvier, en identifiant un groupe armé terroriste à moto, les militaires français ont pu guider un aéronef et réaliser une frappe. Le lendemain, dans le même secteur (…), le groupe commando a décelé un autre groupe armé terroriste » a déclaré le colonel. « Appuyés par des hélicoptères de reconnaissance et d’attaque, les militaires ont pu remporter ce combat et procéder au ratissage de la zone, » a-t-il précisé.
Une zone de prédation du GSIM
D’après les précisions du porte-parole, les opérations ont permis à l’armée française d’éliminer une quinzaine djihadistes. Les soldats ont interpellé à la même occasion quatre djihadistes. Ils ont saisis de l’armements, des motos ainsi que d’autres ressources dans un secteur qualifié d’« une zone de prédation » du GSIM.
Le colonel Frédéric Barbry a notifié par ailleurs, que « de très nombreux matériels entrant dans la confection et la pose d’engins explosifs improvisés (IED) » ont été saisis ces dernières semaines au Mali. Entre fin décembre et début janvier, six soldats de la force antidjihadiste Barkhane ont été blessés par une voiture piégée conduite par un kamikaze. Cinq autres ont perdu leurs vies dans l’explosion d’un IED au passage de leur véhicule blindé léger.
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