,

« Libérez les vaccins excédentaires (…)  » : Ramaphosa critique les puissances mondiales

La pandémie du nouveau coronavirus a réussi à montrer la limite des barrières qui existent entre pays pauvres et pays riches. Alors qu’on pensait au pire dans les pays pauvres à cause de leur manque d’équipements sanitaires, les pays riches ont été contre toutes attentes, ceux qui sont les plus durement frappés. Toutefois, la pandémie n’aura pas suffi pour lever ce fossé, elle n’a fait que l’aggraver. Avec l’apparition des premiers vaccins contre le Covid-19, les pays riches sont ceux qui sont privilégiés dans la livraison des doses au détriment des pays pauvres.

A l’occasion du sommet économique mondial de Davos qui se déroule sous un format virtuel cette année, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dénoncé l’attitude nationaliste des grandes puissances dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Selon le président, les pays riches s’accaparent les vaccins anti-Covid-19 et laissant les pays pauvres à leur sort. « Aujourd’hui, les pays riches du monde entier conservent ces vaccins et nous leur disons : « libérez les vaccins excédentaires que vous avez commandés et thésaurisés «  », a-t-il déclaré via un message vidéo.    

Publicité

« Nous voulons des vaccins aussi rapidement possibles »

Pour le chef d’Etat sud-africain, il n’est pas question que les pays pauvres attendent que les grandes puissances finissent de se faire vacciner avant qu’eux n’aient accès au précieux liquide. « Nous voulons des vaccins aussi rapidement possibles que les autres pays, qui ont déjà commencé avec les campagnes de vaccination » a exigé Cyril Ramaphosa et d’avertir : « nous ne sommes pas tous en sécurité, si certains pays vaccinent leur population et que d’autres ne le font pas. Nous devons tous agir ensemble pour combattre le coronavirus, car il nous affecte tous de la même manière ».  

« Nous sommes tous dans le même bateau » 

Evoluant dans la même dynamique antinationaliste sur fond de lutte anti-covid, le Pape François avait également dénoncé « de graves déséquilibres économiques et sociaux que la pandémie de coronavirus n’a fait qu’aggraver ». « Face à un défi qui ne connaît pas de frontières, nous ne pouvons pas ériger de murs. Nous sommes tous dans le même bateau » avait-il déclaré.

C’est un fait, bon nombre d’armées européennes ne sont pas prêtes à se lancer dans un conflit à haute intensité. Aujourd’hui, le manque de moyen se fait cruellement ressentir. Entre armement lourd et munitions, certains pays sont même dans des situations pour le moins très complexes… De plus en plus… Lire la suite

Une réponse

  1. Avatar de Djogbé
    Djogbé

    Chers presidents des pays dites pauvres, laissez les puissances faire ce qui leur egoïste. Quelque soit la charge du camion la fourmie trouvera sa place.

Répondre à Djogbé Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité