Ce vendredi 15 janvier, les médias néerlandais ont confirmé l’information selon laquelle le gouvernement du Premier ministre Rutte, empêtré dans un scandale administratif, a présenté sa démission. Ce scandale a vu des milliers de familles être accusées, à tort, d’avoir fraudé. Une annonce qui intervient à quelques semaines seulement des élections législatives.
Le timing ne pouvait pas être pire. En effet, à deux mois seulement des prochaines élections législatives, l’exécutif néerlandais a décidé de se retirer. En effet, des milliers de familles ont été accusées d’avoir fraudé les allocations familiales. Celles-ci ont ensuite été forcées de rembourser des sommes qu’elles n’avaient pas, les jetant alors dans une crise financière.
L’exécutif néerlandais présente sa démission
Ces familles concernées ont été contraintes de restituer l’argent perçu sur ces années, parfois jusqu’à des dizaines de milliers d’euros. Des dysfonctionnements qui auraient été connus de certains ministres, qui ont préféré fermer les yeux sur ces agissements plutôt que de mettre un coup de pied dans la fourmilière.
Des ministres étaient au courant
Ce qui choque également, c’est la manière dont tout cela a été mené. Bon nombre de ces familles ont fait l’objet de profilage ethnique, notamment à cause de leur double nationalité. La démission a dans un premier temps été rejetée par Mark Rutte qui a du plier après que les partis de la coalition se soient réunis afin d’évoquer le sujet. Une plainte a également été déposé par l’avocat de victimes Vasco Groeneveld contre trois ministres du gouvernement, déjà appelés par les 26.000 familles de victimes, à se retirer.
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