Invité sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golf Tv Africa de ce dimanche 24 janvier 2021, le professeur Joël Frédéric Aïvo a définitivement jeté le masque. Il sera candidat pour l’élection présidentielle d’avril 2021 et il est prêt pour exercer la fonction présidentielle. Sur la question de sa candidature ou pas, le professeur titulaire des universités a indiqué que c’est une question qui est à l’ère du temps. «Parce que le pays a besoin de nouvelles énergies. Notre pays a besoin de nouveaux engagements. Je ne veux pas parler d’une nouvelle génération mais le pays a besoin qu’on déploie de nouvelles énergies », argument-il.
«Depuis le 1er mai et le 2 mai 2019, quand j’ai vu comme beaucoup de compatriotes la guérria urbaine s’installe au cœur de la République à 700 mètres du palais de la Présidence, quand j’ai vu le 1er mai et le 2 mai 2019, un ancien chef d’Etat enfermé chez lui pendant 52 jours. Quand j’ai vu des actes de violences à l’intérieur du pays comme jamais, on l’a vécu depuis 1990, le citoyen que je suis à rehausser son engagement », justifie le professeur Joël Frédéric Aïvo. Il informe que quand il a vu à partir du 10 jusqu’au 15 juin 2019, ce qui s’est passé, des scènes de guerre à Tchaourou, des scènes de guerre à Kilibo, des scènes de guerre à Savè, il n’est plus le même citoyen.
Quand il a compris que le pays risquait gros et que du fait de la politique, des gens sont morts, des citoyens ordinaires qui n’avaient ni arme ni coupe-coupe ni bâton, beaucoup sont en prison, il n’est plus le même homme. Et «depuis lors quand nous sommes rentrés dans le dialogue itinérant, j’ai pris ma décision ». Il relève qu’au début, il avait plusieurs hypothèses sur la table. La question de la candidature à l’élection présidentielle de 2021, cette question faisait partie d’une hypothèse qu’il a sur la table. «Aujourd’hui, après avoir fait le dialogue itinérant, après avoir été à plusieurs endroits, après avoir été au fin fond du pays, après avoir testé la détresse sociale du pays, j’ai pris ma décision ».
Et «la seule hypothèse que j’ai sur la table et que je n’écarte plus du tout c’est celle de la candidature ». «Quand il a vu des actes de violents dans Cotonou, des actes d’agressions, des emprisonnements, des exils du fait de la politique, quand il a vu des jeunes lui parler de leur situation de chômage, la détresse des policiers, des enseignants, l’aspiranat, l’humiliation des enseignants, il a haussé son niveau de son engagement qui est aujourd’hui un engagement politique », confie l’universitaire. Et il finit par lâcher «la question de la candidature à l’élection présidentielle est pour moi la seule hypothèse que j’ai sur la table que je n’écarte pas. Ça fait un moment que je suis prêt pour la fonction ».
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