L’affaire de l’enseignant montréalais d’origine guinéenne, Mamadi III Fara Camara, continue de faire les choux gras de la presse canadienne. En effet, après avoir été injustement accusé d’avoir désarmé et tiré sur un policier, l’enseignant à Polytechnique avait été arrêté par le service de police de la ville de Montréal (SPVM). Cependant, suite à la découverte d’images de vidéosurveillance l’homme âgé de 31 ans a retrouvé sa liberté la semaine dernière.
Sa famille et lui veulent avoir des réponses
Hier lundi 08 février 2021, Mamadi III Fara Camara a accepté les excuses présentées par le SPVM, pour les désagréments qui lui ont causés. La rencontre a eu lieu dans un lieu privé qui n’a pas été dévoilé, au cours de la matinée. Mais, il n’a pas exclu le dépôt d’une poursuite civile, puisque sa famille et lui veulent avoir des réponses aux multiples questions qu’ils se posent, d’après son avocate Me Virginie Dufresne-Lemire. Selon cette dernière, « la famille de M. Camara a accepté les excuses [du SPVM], elle vit ça comme un symbole d’apaisement ». « Ça a été vraiment intense, ça va prendre du temps pour que sa vie revienne à la normale » a-t-elle ajouté.
Mamadi III Fara Camara n’arrive toujours pas à se remettre de tous les évènements dont il a été victime. Par ailleurs, le cours de sa vie devrait reprendre petit à petit. L’université où il travaillait a fait savoir qu’il sera bientôt réintégré.
