Pour la présidentielle d’avril 2021, le régime Talon et ses alliés des deux blocs présidentiels ont usé de tous les moyens pour introduire dans la constitution et dans le code électoral des éléments d’exclusion afin d’éviter la compétition. Mais, le professeur Joël Aïvo a bravé des certitudes pour éprouver les différents dispositifs mis en place pour barrer la route à toute ambition lors de l’élection présidentiel du 11 avril prochain.
En créant le parrainage, le pouvoir a pensé qu’aucun candidat sérieux ne va oser se présenter. Mais, voilà ! Joël Aïvo a initié le dialogue Itinérant et a soulevé une vague d’espoir. Il a choisi d’avancer courageusement avec la foi plutôt que de renoncer, pour que le peuple Bénin triomphe irrémédiablement. Il a donc mobilisé ses compatriotes autour de la démocratie et du développement. Pour cela, pendant près de deux ans, à travers un Dialogue itinérant, il a partagé cet engagement avec des centaines de milliers de citoyens, à travers près de 200 rassemblements organisés sur l’ensemble du territoire national. L’objectif a été «d’infléchir la décadence de notre démocratie et d’aider à réconcilier les enfants du Bénin dont certains sont morts, d’autres ont été jetés en prison ou contraints à l’exil ». Son but a été «d’aider à apaiser les tensions dans le pays et à mettre fin à l’injustice qui frappe hommes et femmes, jeunes et plus âgés, organisations politiques, société civile, fonctionnaires du public comme salariés du privé, artisans comme femmes de marché ».
Le régime de la rupture et ses partisans ont pensé que le candidat Joël Aïvo va leur faciliter la tâche en ne demandant pas les parrainages. Ils ont dit qu’ils ne vont parrainer que les candidats soutenus par des partis. Mais, le Front pour la restauration de la démocratie l’a demandé pour son duo. Le jeudi 4 février 2021 les partis Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) et Grande solidarité républicaine (GSR) deux formations politiques régulièrement enregistrées au ministère de l’Intérieur et disposant de leur récépissé, ont investi deux candidats, Joël Aïvo, candidat au poste de président et Moïse Kérékou, candidat au poste de vice-président.
Dès le lendemain, soit le vendredi 5 février 2021 Antoine Vissétogbé Guédou, président du parti GSR a, au nom du Front, saisi par exploit d’huissier en date du 05 février 2021, transmis le même jour, Abdoulaye Bio Tchané (Secrétaire général national du Bloc Républicain) et Bruno Amoussou, (président de l’Union Progressiste). Le Front les a informés de la désignation de leur duo et leur a demandé de leur faciliter l’obtention du parrainage. Et donc, les responsables de ces deux partis de la mouvance et leurs élus sont dépouillés de tous les arguments insidieux qu’ils avaient préparés pour justifier l’absence de candidats sérieux face à eux.
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