Bénin: vers le recrutement des enseignants du supérieur sur concours

Le gouvernement béninois envisage de réformer le mode de recrutement des enseignants du supérieur dans les universités nationales. Les universitaires pourraient désormais se faire recruter directement sur concours. Le dossier a été reversé à la commission chargée de réfléchir sur la réforme de l’enseignement supérieur, qui proposera une ou des solutions, a annoncé Wilfried Houngbédji de la cellule de communication de la Présidence.

Le Bénin en voie de modifier le mode de recrutement des enseignants du supérieur au niveau des Universités nationales du Bénin. Le gouvernement entend instaurer un système de recrutement sur concours. Cette option est en réflexion, a rappelé le directeur de la communication à la Présidence de la République, Wilfried Houngbédji.

Une commission pour y réfléchir

Le processus suit son court et incessamment les propositions retenues seront rendues publiques, fait-t-il remarquer. « On a mis en place récemment une commission pour réfléchir à la réforme de l’enseignement supérieur dans notre pays, prenant en compte aussi bien le modèle de recrutement que la gestion administrative et académique de nos universités», précise Wilfried Houngbédji.

Il l’a dit à l’occasion du dernier numéro de l’émission publique Café Média de l’union des professionnels des médias du Bénin. Son intervention fait suite à la réaction d’un universitaire au sujet de la réforme annoncée dans l’enseignement supérieur au Bénin. Cela relance la question de la fiabilité du recrutement des enseignants dans les universités publiques.

5 réflexions au sujet de “Bénin: vers le recrutement des enseignants du supérieur sur concours”

  1. Il est temps de mettre fin à l’affairisme autour des recrutements dans les universités du Bénin, par l’organisation de concours transparents et à des normes appropriées. Cela mettrait progressivement fin aussi à l’affairisme qui entoure la formation des étudiants.

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  2. Tout est possible. Cependant on peut y voir aussi le moyen de réguler le nombre de professeurs (numérus clausus) dans les filières, qui sont de véritables usines à chômeurs
    \\\\ ///
    (@_@)

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  3. Ne ne serait ce plutôt pas une réflexion pour écarter les enseignants, professeurs et ou docteurs qui enseignent dans nos universités et qui ne partagent pas la même vision que les rupturiens?
    Ajoutez cette réflexion à la vôtre.
    Je ne faisais que passer.

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