Des djihadistes coupables du meurtre d’un français condamnés à mort

Enlevé le 21 septembre 2014  en Kabylie,  (région du nord de l’Algérie), le français Hervé Gourdel a été décapité par ses ravisseurs. La vidéo de la décapitation avait été diffusée par Jund-al-Khilafa,  le groupe terroriste qui a revendiqué son assassinat . Plus de 6 ans après les faits, le procès des présumés auteurs du forfait s’est ouvert au tribunal de première instance de Dar El Beïda dans la périphérie d’Alger. Huit des accusés ont été condamnés à la peine de mort. Abdelmalek Hamzaoui, le principal accusé était seul à se présenter au procès.

Il n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. En l’occurrence l’enlèvement et l’assassinat du formateur de guides de montagne et pédagogue de 55 ans. Quatre des cinq accompagnateurs du disparu affirment pourtant le contraire. Ils l’ont formellement identifié comme l’un des ravisseurs. Ces compagnons du niçois étaient aussi sur le banc des accusés. La justice leur reprochait de n’avoir pas alerté à temps les autorités après l’enlèvement. Le ministère public avait requis trois ans de prison ferme contre eux et une amende de 620 euros. Mais ils seront finalement acquittés.

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« Maintenant… je peux faire mon deuil »

Pour leur défense, ils expliquent qu’ils ont informé la première caserne militaire trouvée. Elle était à 12 kilomètres du lieu du rapt. La compagne du français était présente au jugement mardi. Le moins qu’on puisse dire c’est que Françoise Grandclaude était satisfaite du verdict. « Maintenant, je peux tourner la page. Je peux faire mon deuil » a-t-elle déclaré à sa sortie du tribunal.

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