La procédure de destitution lancée contre Donald Trump pendant les derniers jours de son mandat est toujours en cours. Bien qu’il ne soit plus au pouvoir, le 45è président des Etats-Unis aura droit à un procès au Sénat. Il est accusé « d’incitation à l’insurrection » après le siège du Capitole le 06 janvier dernier. Ce jour-là, celui qui était encore le chef de la Maison Blanche avait appelé ses partisans à manifester à Washington pour faire pression sur les membres du Congrès réunis pour certifier les résultats de la présidentielle du 03 novembre 2020.
Donald Trump « ne témoignera pas dans une procédure contraire à la Constitution«
La manifestation ne s’est pas bien passée puisque la foule a pris d’assaut le Capitole. Le procès du Républicain s’ouvre le mardi 09 février prochain et le représentant démocrate Jamie Raskin, l’invite à témoigner, lui qui officiera comme procureur au cours des audiences. Les avocats du magnat de l’immobilier n’ont pas tardé a dénoncé un « coup de communication« , dans une procédure qu’ils jugent « anticonstitutionnelle ». Jason Miller, le conseiller de Donald Trump a déjà fait savoir que l’ex «président ne témoignera pas dans une procédure contraire à la Constitution». La procédure d’Impeachment est valable quand le président est encore en fonction ce qui n’est plus le cas, soutiennent les conseils du milliardaire républicain.
» Nous nous réserverons tous les droits, y compris celui d’arguer que votre refus pèse lourdement contre vous«
Dans un courrier adressé au représentant Raskin pour répondre à sa demande, les avocats de M Trump indiquent que celui-ci est incapable de prouver les accusations formulées contre le « 45e président des Etats-Unis, qui est devenu un simple citoyen ». Dans son invitation à témoigner l’élu démocrate faisait savoir que si l’ancien chef de la Maison Blanche se présentait pas devant le Sénat, « nous nous réserverons tous les droits, y compris celui d’arguer lors du procès que votre refus de témoigner pèse lourdement contre vous ».
Jamie Raskin souhaitait le voir témoigner « entre le lundi 08 et le jeudi 11 février » prochain. Si Donald Trump avait accédé à cette demande, il devrait subir un contre-interrogatoire. L’espoir de voir le milliardaire républicain être condamné repose sur 17 Républicains. En effet, il faut une majorité des deux tiers du sénat soit 67 sénateurs. Les démocrates au Sénat sont au nombre de 50. Il est donc a priori difficile de condamner l’ex président Républicain que sa famille politique n’a pas lâchée même si quelques-uns désapprouvent le siège du Capitole.
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