Les enquêteurs ne semblent pas se laisser convaincre par ses arguments. Le policier de Rouen qui a demandé à une plaignante via Sms de lui envoyer la photo de sa poitrine sera face à la justice, lui qui justifie son acte par son engagement en tant que bénévole dans les Rubans roses, une association qui combat le cancer de sein. C’est en octobre 2020 qu’il reçoit la plaignante au bureau de police Beauvoisine, boulevard de l’Yser. Celle-ci était venue déposer une plainte pour violences familiales.
Visiblement séduit par la poitrine de la femme, il garde les coordonnées téléphoniques de celle-ci après l’enregistrement de la plainte. Des coordonnés dont il va se servir plus tard pour lui faire cette demande indécente. Le moins qu’on puisse dire c’est que la plaignante n’a pas apprécié le message et est allée porter plainte contre l’agent qui dit vouloir utiliser la photo demandée pour faire une affiche dans le cadre de la campagne de lutte contre le cancer du sein organisée par son association. Une campagne dénommée Octobre rose.
Il serait coutumier du fait
Il a en effet du mal à convaincre les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Le brigadier serait coutumier du fait. Quand il travaillait à Caen celui-ci aurait fait d’autres victimes. Son matériel informatique a été saisi dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Rouen. Le mis en cause a déjà réalisé un bon nombre d’affiches montrant les poitrines de femmes dans le cadre de la campagne de lutte contre le cancer de sein. C’est en tout cas ce qu’il a tenu à faire savoir, pour sa défense.
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