L’ancien président américain, Donald Trump avait fait de la politique sur l’immigration l’un des points saillants de son administration. Réduire à tous prix les taux d’immigration, ‘’illégale’’ surtout, avait été l’un des principaux objectifs de la politique de Trump. Cela avait d’ailleurs donné lieu à de spectaculaires actions, comme ‘’Le Mur’’ à la frontière avec le Mexique, toujours en construction, long de plus d’un millier de kilomètres, et ayant déjà couté plusieurs milliards de dollars.
De nombreux facteurs aidant, le président Trump pouvait, vers la fin de son mandat, se targuer d’avoir réussi à faire avoir aux USA, son taux d’immigration le plus bas jamais enregistré. Une donne, que Joe Biden se fait fort de vouloir changer. Le nouveau président démocrate ce jeudi annonçait vouloir rouvrir grand les portes du pays aux « millions de déplacés qui souffrent dans le monde ».
De 15 000 à 125 000
Tous les observateurs sont unanimes, le président Trump s’est particulièrement appliqué à remodeler le système d’immigration américain. Plus de 400 mesures exécutives ont été publiées en substance, toutes ou presque axées sur la restriction de l’immigration. Pourtant, si les USA enregistraient en cette fin d’année fiscale 2020, son plus bas taux d’immigration, cela n’était pas tant dû aux nombreuses mesures édictées par l’administration Trump, qu’à sa mauvaise gestion de la crise sanitaire.
Car selon les experts, « le succès de l’administration dans la réduction effective du nombre d’immigrants légaux admis aux États-Unis a été considérablement limité ». Le nombre total d’admissions à la fois sur une base permanente et temporaire, n’aurait baissé que légèrement pendant la plupart des années Trump. Mais le COVID-19 était apparu, et sa mauvaise gestion avait ‘’naturellement’’ émoussé les ardeurs des demandeurs d’asile.
Le fait est, que les USA avaient commencé, avec la précédente administration, à s’habituer à fermer ses portes. Et cet état de chose est pour Joe Biden inadmissible alors que le besoin mondial était si pressant : » plus de 80 millions de déplacés(…) dans le monde ». Ce jeudi, le président démocrate déclarant vouloir se mettre au diapason des besoins mondiaux, avait donc annoncé que son administration s’engageait à augmenter le plafond annuel d’admissions de réfugiés à 125 000, contre le plafond de 15 000 légué par l’administration Trump et bien au-delà des 110 000 fixés par l’administration Obama.
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