Ce lundi 22 février, s’est ouvert à Bruxelles le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE. Un conseil dirigé par le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Une rencontre au cours de laquelle les chefs de la diplomatie européenne pourront discuter de la sécurité et de la défense de l’Union et échanger sur les actions stratégiques à entreprendre sur plusieurs questions de politique internationale. Ce lundi justement le conseil a décidé de sanctions sur plusieurs responsables vénézuéliens.
L’UE resserre l’étau autour de Maduro
Ce lundi, le conseil des Ministres Des affaires étrangères de l’Union européenne a voulu marquer d’un signal fort, la position de l’Union européenne dans la crise sociopolitique que traverse le Venezuela. De nouvelles sanctions étaient tombées sur 19 autres fonctionnaires au service du dirigeant vénézuélien, Nicolas Maduro. Depuis 2017, l’Union Européenne, dans la veine de « promouvoir un dialogue pacifique et une solution démocratique et durable aux crises dans le pays », a amorcé une série de sanctions qui sont passées de l’embargo sur les armes , au gel des avoirs de personnages cibles du régime Maduro.
La liste des 19 nouveaux fonctionnaires, derechef persona non grata sur tout le territoire de l’Union, vient s’ajouter à celle de 36 autres fonctionnaires dont les avoirs au sein de l’Union avaient déjà été gelés. Cependant, ces nouveaux proches avaient été surtout identifiés suite à la détérioration de la situation dans le pays, consécutive aux élections de Décembre dernier. Des sanctions qui se justifieraient selon le Conseil, par le fait que ces proches de Nicolas Maduro se seraient rendus coupables d’« atteinte aux droits électoraux de l’opposition et au fonctionnement démocratique de l’Assemblée nationale », ainsi que de « graves violations des droits de l’homme et des restrictions aux libertés fondamentales ».