Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un milliard de personnes sont fumeurs dans le monde. Qu’il s’agisse de fumeurs sporadiques ou invétérés, les effets nocifs sur la santé sont bien réels. Au début des années 2000, la cigarette électronique est apparue comme une solution pour aider à réduire, voire arrêter le tabagisme. En Afrique, le phénomène commence à s’insinuer dans les habitudes des anciens fumeurs. De plus, la tendance tend même à gagner de nouveaux consommateurs. Pourquoi observe-t-on cette recrudescence de la cigarette électronique en Afrique ?
Moins de danger mais…
Ces dernières années, le marché de l’e-cigarette s’est étendu très rapidement. Considérées comme une solution pour sortir progressivement du tabagisme, les cigarettes électroniques inondent le marché. Dans une boutique de cigarette électronique par exemple, il est facile de s’en procurer.
La cigarette électronique est considérée comme moins nocive que la cigarette classique. Cependant, de nombreux débats sont faits sur les dangers de sa consommation. Selon l’OMS, les dangers du tabagisme sont toujours réels. L’utilisation induirait des maladies pulmonaires, cardiaques, des lésions fœtales ou l’agueusie. Les risques pourraient même s’étendre aux non-fumeurs exposés. Malgré toutes ces considérations, la cigarette électronique serait tout de même considérée comme moins nocive que la cigarette classique.
Un phénomène de mode pour les jeunes
L’e-cigarette est devenue une parfaite attraction pour les jeunes. La plupart d’entre eux n’ayant jamais fumé s’adonnent librement à cette pratique. En effet, les e-cigarettes ont de nombreuses spécificités : un design attirant et des saveurs aux arômes divers (mangue, menthe, fraise…) appréciées par les nombreux vapoteurs en Afrique. De cette façon, vapoter est devenu un phénomène de mode pour les jeunes. Dans de nombreux pays africains, l’e-cigarette est devenue le must-have à avoir sur-soi. L’une des principales raisons de cette poussée du vapotage en Afrique tient aussi du fait de l’absence d’une législation rigide.
Absence de législation
En s’alignant sur l’OMS, de nombreux pays luttent contre la consommation des cigarettes électroniques. Dans bon nombre de pays occidentaux et américains, il est interdit de vapoter dans les espaces fermés, les transports en commun ou les établissements qui accueillent les mineurs. Dans des pays comme la France, la Chine, l’Inde, la Thaïlande, il y a un risque de peines d’amende assorties d’un an à 10 ans de prison selon les cas. L’Argentine, le Brésil, le Mexique, la Thaïlande, l’Uruguay, les Philippines, les Émirats arabes unis, les États-Unis se sont également penchés sur le cas de la cigarette électronique.
Certains pays ont interdit la commercialisation des e-cigarettes tandis que d’autres ont augmenté les taxes sur ces produits dans une mesure restrictive. Cependant, les gouvernements africains doivent encore statuer sur cette nouvelle forme de tabagisme qu’est la cigarette électronique.
Néanmoins, l’Égypte, les Seychelles, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Ghana et la Tanzanie font face au phénomène par des interdictions d’utilisation ainsi que par des taxations. Les autres doivent encore suivre le pas face à l’ampleur que prend le phénomène surtout chez les plus jeunes pour les protéger.Il faut savoir que toutes les formes de cigarettes peuvent être dangereuses pour la santé. Les adeptes du vapotage en Afrique devraient donc éviter d’en abuser pour ne pas détériorer leur santé.
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