Pendant que le vaccin AstraZeneca est au cœur de la polémique et que certains pays ont suspendu jusqu’à nouvel ordre les injections, ou décidé de retarder le lancement de sa campagne de vaccination avec l’AstraZeneca, le Bénin veut franchir le pas. Au cours d’une tournée de reddition de comptes sur les réformes engagées dans le secteur sanitaire, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin a abordé le sujet. Selon lui, cette polémique autour du vaccin est déjà terminée et le pays s’apprête à lancer sa première campagne de vaccination.
«Il faut aller à la vaccination, la polémique est terminée », a lancé le ministre aux professionnels de la santé dans la commune d’Aplahoué dans le département du Couffo. Car, la polémique soulevée par ce vaccin n’a pas sa raison d’être selon lui. Il a expliqué que depuis le début des campagnes de vaccination avec la solution AstraZeneca, à peine 10 personnes ont développé des troubles (de coagulations du sang). Pour lui, on ne peut pas attribuer ces troubles au vaccin. Il estime que les raisons avancées et qui ont sous-tendu la suspension du vaccin dans des pays ne sont pas fondées.
Il a basé son argumentaire sur les contrôles effectués par des institutions sanitaires sur ledit vaccin. C’est pourquoi, dès demain lundi 22 mars 2021, des agents de santé et les personnes âgées de plus de 60 ans vont être vaccinés contre la pandémie au Bénin. Le ministre justifie le choix de ces deux catégories de personnes par le fait que ceux qui sont âgés de plus de 60 ans sont très vulnérables face au virus. Les agents de santé quant à eux sont en contact permanent avec le virus en étant aux côtés des personnes atteintes et sous traitement. Au Bénin, actuellement, on est à 6 818 cas confirmés dont 90 décès, à la date du 16 mars 2021.
Laisser un commentaire