Ce mercredi 3 mars, l’entreprise de Zuckerberg, Facebook a annoncé avoir retiré un total de 530 comptes de sa plateforme Instagram qui sont suivis par environ 55.000 utilisateurs. D’après la firme, les auteurs de ces comptes postaient des contenus dont le message visait à jeter du discrédit sur l’opposition russe. Pour n’avoir pas pu identifier avec exactitude les personnes ou l’organisation responsable de cette campagne de manipulation présumée qui a été détectée, grâce à des algorithmes de la plateforme et à ses équipes de modérateurs, Facebook l’a attribué à « des individus en Russie. »
Au lendemain de cette annonce, la Russie a exigé des explications de la part de la firme américaine. C’est Roskomnadzor, le Service fédéral russe de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse qui a annoncé dans un communiqué avoir « envoyé à la direction de Facebook une lettre avec la requête de fournir une liste des comptes auxquels l’accès a été limité et d’expliquer les raisons de ces blocages. » Le service a également indiqué avoir demandé à Facebook de lui fournir les preuves que les comptes retirés sont véritablement impliqués dans des « activités illégales ».
Des mots-clés et noms de lieux empoisonnés
La campagne signalée par Facebook, vise notamment le principal opposant ruse Alexeï Navalny, dont le retour en janvier dernier après son empoisonnement a provoqué des manifestations dans tout le pays. Pour atteindre leurs cibles, les auteurs de la campagne présumée ont « empoisonné » des mots-clés et des noms de lieux qui dirigent vers de fausses informations et des messages de propagande, d’après Facebook.
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