Plus d’un an après son apparition dans la plupart des pays du monde, la Covid-19, continue de faire parler d’elle. Les scientifiques qui étudient le virus ont découvert il y a plusieurs mois de nouveaux variants du SARS-CoV-2. En février dernier, un laboratoire du Nouveau-Mexique aux Etats-Unis a même trouvé un recombinant. C’est-à-dire une forme de fusion du variant anglais avec un variant de la Californie. Ce mercredi 17 mars 2021, une étude publiée par des chercheurs britanniques sur le site Virological informe de l’analyse de plusieurs recombinants qui ont pris corps après la fusion de deux variants de la Covid-19.
« Les évènements de recombinaison sont plus susceptibles de se produire lorsque la prévalence est élevée«
Il s’agit de virus hybrides ayant fortement muté. Les séquences génomiques ayant fait l’objet d’analyse montrent qu’il y a une combinaison d’une partie du variant anglais du virus avec d’autres lignées du SARS-CoV-2 correspondant à des mutations plus vieilles du virus de départ. Ces recombinaisons des séquences génomiques se remarquent chez les personnes ayant été infectées en même temps par deux variants du virus, selon les scientifiques britanniques auteurs de l’étude. « Par conséquent , les évènements de recombinaison sont plus susceptibles de se produire lorsque la prévalence est élevée » font observer les chercheurs.
« L’apparition de génomes recombinants du SRAS-CoV-2 est attendue«
Ces modifications ont probablement eu lieu entre octobre 2020 et janvier 2021 quand le taux de positivité était très élevé dans le royaume, supputent les scientifiques. Ils ne sont cependant pas inquiets, ni surpris par ces recombinants. « L’apparition de génomes recombinants du SRAS-CoV-2 est attendue et n’aura pas de « conséquences immédiates sur la trajectoire de la pandémie » affirment-ils. Les chercheurs pensent par ailleurs que ces recombinants vont apparaître dans d’autres pays.
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