Le voyage effectué par l’homme d’affaires australien Lex Greensill, l’ancien premier-ministre britannique David Cameron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane dans le désert suscite des réactions au sein de l’opinion publique. En effet, selon des informations rapportées sur ce dossier, ce campement dans le désert aux côtés du prince héritier se serait déroulé au premier trimestre de l’année dernière, peu avant les restrictions engendrées par la pandémie du Covid-19.
David Cameron en tant que conseiller rémunéré
L’ancien premier-ministre britannique aurait accompagné le Financier australien, en tant que conseiller rémunéré. Même si, ni David Cameron encore moins Lex Greensill n’ont voulu répondre aux appels des hommes des médias à commenter cette information, des remous s’observent déjà sur cette révélation. La proximité de l’ancien responsable britannique avec Ryad a notamment été vivement critiquée par certaines organisations internationales.
Amnesty International a par exemple déclaré que la présence de l’ancien Premier ministre serait «interprétée comme un soutien au régime saoudien» malgré les accusations sur la violation fréquente des Droits de l’Hommes. Plusieurs sources pointent également du doigt la forte rémunération accordée à David Cameron ainsi que l’utilisation des Jets appartenant au financier australien.
L’ancien premier ministre dans le viseur du Parti travailliste
L’homme politique britannique fait également objet de beaucoup de critiques pour l’échec rencontré par l’entreprise dans certains milieux malgré sa présence à ses côtés. Déjà, des remous s’observent au sein du parlement britannique, par rapport à la proximité de l’ancien premier-ministre britannique et de l’homme d’affaires australien. Le Parti travailliste demande que soit examiné le lien de Lex Greensill avec le gouvernement britannique.
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