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Décès de 6 maliens : nouvelle polémique après une frappe française

En France, dès son accession à la magistrature suprême, le président Macron, a fait de la lutte contre les militants islamistes dans la région du Sahel, son objectif premier de politique étrangère. La France qui était présente au Mali depuis 2014, avec l’Opération Barkhane, avait vu l’effectif de ses troupes augmenter  et sa logistique renforcer. Les drones de surveillance de l’armée avaient alors été armés pour selon les autorités militaires françaises, plus d’efficacité. Mais ce jeudi, des autorités locales maliennes faisaient état de plusieurs jeunes maliens qui auraient perdus la vie après une frappe de drone français. Et ces jeunes ne seraient pas des militants djihadistes.

Affabulation ou bavure militaire

Ce jeudi les autorités locales de Talataye une commune dans le nord-est du Mali, rapportaient le décès de « six jeunes » maliens qui auraient perdus la vie dans l’explosion de missile tiré depuis les airs. Selon des témoignages recueillis, les frappes seraient l’œuvre de drones qui avaient sciemment ciblé les six jeunes ; les prenant certainement pour des militants djihadistes. Une bavure donc que selon une agence de presse internationale ; les autorités locales de Talataye demandaient explication.

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Cependant, les responsables de la Force Barkhane, la seule force connue pour avoir des drones armés agissant dans la région, le décès de ces jeunes ne pouvait être attribué à une de leur opération. Si avait reconnu la Force Barkhane, il y avait bien eu ce jeudi, frappes de drone, c’était à plusieurs dizaines de kilomètres de la zone identifiée par les chefs locaux de Talataye. Et les frappes visaient des djihadistes qui circulaient « à moto ».

Or justement selon, les autorités locales, les six jeunes tués étaient des chasseurs qui aimaient à lever à moto « le lapin » et « les perdrix ». Une situation controversée qui, aurait surtout pour principale conséquence, de nourrir un peu plus le ressentiment de la population malienne. Un ressentiment suscité, selon des observateurs, par  le nombre croissant de civils qui perdaient la vie aux cours d’opérations ou de frappes de la force française.   

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