Navalny : la Russie sanctionnée par l’administration Biden

L’Union européenne et les Etats-Unis ne veulent rien laisser dans le cadre du dossier de l’opposant russe Alexeï Navalny. Ce mardi 2 mars 2021, le gouvernement américain a annoncé de nouvelles sanctions contre Moscou en réponse à l’empoisonnement et à l’emprisonnement d’Alexeï Navalny. Washington accuse la principale agence de renseignement russe d’avoir tenté d’assassiner le chef de l’opposition l’année dernière. Des sanctions ont été imposées à sept membres du gouvernement russe ainsi que des contrôles à l’exportation sur plusieurs entités commerciales impliquées dans la production d’agents biologiques.

L’un des centres de recherche russe impliqué dans les sanctions avait déjà été sanctionné par l’UE et le Royaume-Uni en octobre toujours dans le cadre de l’empoisonnement de Navalny. Les sanctions, qui sont coordonnées avec les partenaires de l’UE, font suite à une évaluation de la communauté du renseignement, selon laquelle des agents du Service fédéral de sécurité russe ont utilisé l’agent neurotoxique Novichok pour empoisonner Navalny en août, ont déclaré des responsables de l’administration Biden.

Publicité

« Nous envoyons un signal clair à la Russie »

« Nous envoyons un signal clair à la Russie qu’il y a des conséquences pour l’utilisation d’armes chimiques, » a indiqué un haut responsable de l’administration. Les sanctions devraient être officiellement déployées plus tard ce mardi. Il s’agit des premières sanctions américaines à être imposées à la Russie dans le cadre de l’empoisonnement de Navalny. Bien que Washington ait sanctionné la Russie pour ses mauvaises actions, il essaie tout de même de travailler avec elle sur des questions d’intérêt mutuel. 

La libération immédiate et sans condition de M. Navalny

Les États-Unis et la Russie ont convenu par exemple de prolonger le nouveau traité START sur les armes nucléaires pour cinq ans plus tôt cette année. Dans le même temps, le président américain Joe Biden a condamné avec force le comportement de la Russie et avait soulevé la question lors de son premier appel téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine après son entrée en fonction. « Nous réitérons notre appel au gouvernement russe pour qu’il libère immédiatement et sans condition M. Navalny, » a déclaré un haut responsable de l’administration.

Une réponse

  1. Avatar de Pluton92
    Pluton92

    Quelle comédie ridicule et dérisoire ! Ainsi Poutine se préoccuperait d’un « opposant » qui a fait ses études aux Etats-Unis (Yale) et qui obtient au maximum 2 % des voix. Les services de Poutine aurait essayé de s’en débarrasser en tentant de l’empoisonner, lui aussi avec du Novitchok. Caramba, encore raté !!!! Les médias occidentaux n’ont guère le sens du ridicule. Surtout après l’histoire du « château de Poutine ».

Répondre à Pluton92 Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité