Gab, le réseau social américain qui compte parmi ses illustres abonnés l’ex-président des Etats-Unis Donald Trump a été victime de piratage. Au total, 15 mille comptes ont été touchés par ce hacking dont celui de l’ancien chef de la Maison Blanche. Des données ont notamment été volées par des cybercriminels, a déclaré Andrew Torba, le fondateur du réseau social d’extrême droite. Il a confirmé les informations de WikiLeaks qui parlait de fuite de 70 Go de données.
Selon Le site de dénonciation DDOSecrets, les 70 Go contiennent plus de 70 mille messages provenant de 19 mille chats. Après la fuite de Gab, il est clair que les politiciens, ainsi que les pourvoyeurs potentiels de discours tendancieux vont s’intéresser aux moyens de sécuriser les plateformes sur lesquelles ils interviennent. L’opération de piratage a été menée par un hacker appelé « JaXpArO and My Little Anonymous Revival Project » selon Andrew Torba.
Des discours de haine
Son objectif était d’exposer les utilisateurs du réseau social. Des mots de passe, des profils d’utilisateurs et des mots de passe de groupes ont été volés. Il faut dire que Gab est souvent très critiqué aux Etats-Unis. On lui reproche d’abriter sur sa plateforme les discours de haine. En 2018, Google a interdit l’application Gab de son Play Store pour non-respect des conditions d’utilisation.
Un an plus tard, l'hébergeur Web GoDaddy a mis fin au service de Gab après qu'un de ses utilisateurs se soit rendu sur le site pour critiquer la Hebrew Immigrant Aid Society peu de temps avant de tuer 11 personnes dans une synagogue de Pittsburgh.