Un ex-proche de Bush déplore ce qu’est devenu le parti républicain sous Trump

Depuis les émeutes du 06 Janvier au Capitole la société américaine est divisée. Il n’était plus question de bords politiques mais d’opinions au sujet des émeutes, et surtout d’opinions au sujet de Donald Trump. L’ancien président républicain durant son mandat, avait su focaliser autour de sa personne et de sa thématique de « rendre l’Amérique aux américains », un si fort taux d’adhésion que même après avoir quitté la Maison-Blanche, il restait assurément l’un des politiques républicains les plus populaires.

Récemment, d’ailleurs le sondage d’une société universitaire d’opinions  avait montré que pour près de 80 % des Républicains, Donald Trump était « innocent » des émeutes du Capitole. Quand pour 75% d’entre eux, il était celui qui incarnait encore le mieux les valeurs du ‘’Great Old Party’’(GOP), le Parti  Des Républicains. Des données qui n’étonnaient que très peu. Mais pour Michael Gerson, ancien rédacteur de discours du président républicain George W. Bush, Donald Trump avait « empoisonné » les héritages du Parti.

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« Le GOP n’est plus que le parti des griefs blancs »

Gerson, jusqu’en 2006, était l’un des principaux collaborateurs du président George W. Bush en tant qu’assistant du président pour la politique et la planification stratégique. Avant cette nomination, il a servi à la Maison Blanche en tant qu’assistant du président pour la rédaction de discours, directeur de la rédaction de discours présidentiels et conseiller politique. Aujourd’hui, Michael Gerson est, conseiller principal chez One, une organisation bipartite dédiée à la lutte contre l’extrême pauvreté et les maladies évitables ; et chroniqueur au Washington Post.

Et c’est justement dans l’un de ses articles bihebdomadaires que le conseiller politique républicain fait sa lecture de ce que le Parti est devenu sous Trump. Pour l’éditorialiste, Donald Trump n’avait fait que cinq années aux affaires, mais il avait réussi à faire du Parti des Républicains, « grâce à la pratique explicite de la politique d’identité blanche », le « parti des griefs blancs ».

Pour Michael Gerson, Donald Trump ; en refusant de condamner les racistes dans ses rangs au Congrès, ou encore en présentant les migrants, les musulmans, ou les activistes de Black Lives Matter comme des « menaces internes » aux « vrais américains », avait élargi « les limites des préjugés exprimables ». À telle enseigne, déplorait Gerson, que l’ensemble du mouvement Trump, et maintenant la majeure partie du Parti républicain, est « fondé sur la sanctification sociale des peurs » et « le sectarisme (…) généralisé ».

Une réponse

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    « Le GOP n’est plus que le parti des griefs blancs »
    Il y a bien longtemps que je clamais ce que ce proche de Bush venait d’afficher. L’Amérique est divisée parce que un Président-Prophète promulgue la haine avec agenda de décimer les minorités, hissant la supériorité des blancs donnant ainsi de l’énergie aux groupes fascistes et extrémistes violents qui détestent les noirs. Le monde bascule dans le néant et l’Amérique n’est pas épargnée.

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