L’ « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » est selon les experts une infraction relativement récente dans le droit français. Une infraction qui bien qu’alors sujette à interprétations a été abondamment citée dans les procès des attentats de janvier 2015, notamment avec ceux qui ont visé ‘’Charlie Hebdo’’. Aujourd’hui en tous cas, l’infraction est mieux maitrisée et désormais passible de 30 années de prison. Cette dernière peine est celle qui vise actuellement une femme interpellée avec cinq autres, ce samedi à Béziers une commune de France en région Occitanie.
Une femme terroriste arrêtée
Ce samedi soir à Béziers, les force de police de la commune ont fait une descente dans un appartement de la Devèze, un quartier de Béziers. Dans l’appartement vivaient, une jeune femme de 18 ans avec sa mère et sa sœur. Selon la presse locale, la police avait agi sur des informations faisant état d’un attentat en préparation contre une église de Montpellier, ville à une heure de route de Béziers. La police, selon la presse locale avait découvert dans l’appartement du « matériel pouvant entrer dans la conception d’explosifs ».
Une découverte qui a de fait constitué l’ « infraction d’entreprise terroriste ». Puisque le code pénal français en son article 421-1, stipule que « lorsque l’acte préparé consiste en des destructions, dégradations ou détériorations par substances explosives ou incendiaires devant être réalisées dans des circonstances de temps ou de lieu susceptibles, d’entraîner des atteintes à l’intégrité physique d’une ou plusieurs personnes » l’infraction était entendue.
L’interpellation de Béziers était en ce sens particulier qu’il impliquait des femmes dans la préparation d’un attentat terroriste. Des femmes, qui depuis Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amédy Coulibaly pour les attentats de 2015 à Paris, n’étaient plus aussi citées dans des affaires de ce type.
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