George Floyd : ce témoignage qui enfonce un peu plus Derek Chauvin

Près d’un an après le meurtre de l’afro-américain George Floyd, le procès de l’agent Derek Chauvin se poursuit. En effet, ce lundi 5 avril, face aux juges, le témoignage du chef des forces de l’ordre de Minneapolis n’aura pas été en faveur de son ancien collègue. Medaria Arradondo déplore en effet, la longue durée de la pression exercée par Derek Chauvin sur le cou de George Floyd. Selon lui, ceci ne répond à aucun protocole de la police.

Une attitude non « conforme à notre éthique »

Selon le chef des forces de l’ordre de Minneapolis, la mesure prise par Derek Chauvin «pouvait être raisonnable dans les premières secondes pour le contrôler, mais pas après qu’il eut cessé d’exercer une résistance, et surtout pas après qu’il se fut évanoui». «Cela ne fait pas partie de notre politique, de notre formation et n’est certainement pas conforme à notre éthique, à nos valeurs», a poursuivi celui qui dirige cette ville américaine depuis quelques années.

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« C’était un meurtre »

 Rappelons que dès la survenue du drame occasionnant le décès de l’afro-américain, Medaria Arradondo  avait pris la décision de se séparer de ses trois agents dont Derek Chauvin. Dans le communiqué qu’il a signé en juin dernier, il avait déploré l’attitude des trois agents. «La mort tragique de George Floyd n’était pas due à un problème de formation (…) C’était un meurtre», avait-il laissé lire.

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