Elon Musk, au-delà du businessman, est certainement un scientifique dans l’âme. Que ce soit avec Tesla, Space X ou encore Neuralink, le milliardaire semble être mû par le besoin de repousser les limites du possible et de l’imaginable. Musk rêve grand, mais les yeux bien ouverts. Puisque le milliardaire n’a pas peur d’investir dans des aventures tant humaines que scientifiques, qui avaient tout autant de chance de se révéler être de grands gouffres financiers ou de gros filons commerciaux. En tous cas avec Tesla et Space X, Musk avait gagné ses paris ; et avec Neuralink, il faisait des progrès remarquables. Récemment, la société de neurotechnologie réussissait un exploit avec un singe.
Des tests concluants sur un singe
Neuralink lancée en 2016 est une entreprise neurotechnologique fabriquant des implants, les fameuses «interfaces cérébrales». Des interfaces qui, selon la société, visent à aider les personnes paralysées, mais aussi à élargir nos capacités, notre communauté et notre monde. En pratique, Neuralink devrait à terme implanter une puce informatique, à peu près de la taille d’une grosse pièce de monnaie, dans le cerveau humain.
La puce, que Neuralink appelle le « Link », connectera via une liaison sans fil, le cerveau à un ordinateur et au monde numérique. Une fois la liaison réussie et correctement établie, le cerveau humain devrait pouvoir rivaliser en puissance de calcul avec une Intelligence artificielle (IA). Les travaux sur le ‘’Link’’ semblent très avancé, assez en tous cas c’est ce qu’il ressorts de la vidéo publiée sur Twitter par Elon Musk.
Sur la vidéo, une vidéo YouTube de 3 minutes et 27 secondes, on peut voir un singe jouer au Pong, par la seule force de son esprit, ou plutôt, la force de la puce implantée dans son cortex cérébral. « Un singe joue littéralement à un jeu vidéo par télépathie en utilisant une puce cérébrale », écrira en légende Elon Musk.
En réalité, il a été posé au singe, deux implants de part et d’autre de son cerveau. Et sur ces implants il a été enregistré l‘activité cérébrale du singe pendant son apprentissage au jeu du Pong, notamment avec l’utilisation d’un joystick. Ce qui faisait que même lorsque la manette avait été retirée, les implants avaient pris le relais et interagi avec l’ordinateur. Une technologie qui si elle devenait fiable et adaptable aux humains, aurait un éventail d’application très large.



