Shirazee est un jeune artiste béninois vivant aux Etats-Unis. Avant de se retrouver en Amérique du Nord, celui qui s’appelle Paolo Prudencio à l’état civil, a vécu dans plusieurs capitales africaines et européennes, notamment Paris où il a collaboré avec le producteur du rappeur Orelsan sur son premier EP « Home And Away ». D’aucuns disent qu’il fait de l’afro pop mais lui, a une idée bien précise de son style de musique Il nous en parle dans cette interview. L’artiste revient aussi sur son parcours, ses collaborations mais aussi ses projets. à venir
LNT : bonjour Shirazee, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je suis Paolo Prudencio alias Shirazee, artiste, auteur compositeur et musicien Béninois, qui vit actuellement à New York, Mais la plupart de ma famille et mes amis sont encore au Benin, donc j’ai encore de vrais liens avec mon pays.
Quel type de musique faites-vous?
Je commence à croire que je fais de la pop bipolaire (Rire), je fais de la musique imprévisible avec des ingrédients connus, mais que je présente à ma sauce.
Est-ce que votre musique s’inspire de la culture des pays où vous avez vécu, notamment le Bénin, le Ghana, l’Afrique du Sud, la France et les Etats-Unis
Justement, c’est bien à cause de ce parcours que ma musique a tout ce mélange qu’on entend dans mes choix mélodiques et ma voix. Bien sûr, étant petit ma mère jouait beaucoup Sagbohan Danialou, Gnonnas Pedro, GG Vickey et Stan Tohon etc, tout ça a bel et bien influencé ma musique, consciemment ou inconsciemment.
Votre premier clip a été tourné dans plus d’une douzaine de pays, pourquoi avoir fait ce choix?
Je tenais à rendre hommage aux pays qui ont joué un rôle important dans la formation de ma personne et de l’artiste que je suis devenu.
Sur votre premier EP « Home And Away », deux chansons ont été signées par Skread, le producteur d’OrelSan. Vous avez une bonne connexion avec le rappeur Français?
Orel et moi, on se connaît depuis tout petit (Rire). On a une amitié importante, on s’encourage beaucoup et c’est important d’échanger avec des amis qui veulent vous voir réussir. Avant son premier album on rêvait ensemble de réussite, réussite individuelle et collective. Quand la réussite est venue pour lui, il ne m’a pas oublié et on est resté en contact, « the rest is history » comme on dit.
Vous avez fait un remix de « English Man in New York », « African in New York », la chanson à succès de Sting, pourquoi avoir fait ce choix ?
En tant qu’Africain à New York, je voulais raconter mon histoire et celle de millions d’Africains qui vivent aux Etats-Unis ou à l’étranger à la poursuite de leurs rêves et je voulais le faire avec une mélodie familière. Tout simplement.
Vous avez d’ailleurs travaillé avec Sting, comment est née cette collaboration?
Sting est une légende et un gentleman donc quand il a entendu ma version et a demandé à faire une version ensemble, qui suis-je pour dire non? (Rire)
Avez-vous d’autres projets en cours dans le domaine de la musique ?
J’ai un projet prévu pour la fin de l’année. FOUND, mon troisième EP, sur lequel j’ai de belles surprises.
Quel serait pour vous, le plus grand accomplissement dans la musique?
Représenté mon pays au plus haut niveau, faire rêver mon peuple en les rendant fier, pour qu’il y est des milliers de Shirazee à l’avenir. Ce serait beau ça non?
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