Voici 23 jours, que l’opposant russe à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, pour protester contre ce qu’il disait être une torture systématique et un refus de soins médicaux, a entamé une grève de la faim. Le célèbre prisonnier qui s’était plaint de douleurs atroces dans le dos et les jambes, avait vu sa demande de consulter un médecin, rejetée par l’administration de la colonie la pénitentiaire de Pokrov à l’Est de Moscou. Ce vendredi l’avocat annonçait avoir décidé sur le conseil de ses médecins de mettre fin à sa grève de la faim.
Un arrêt progressif…
C’est sur sa page Instagram, que l’opposant russe a annoncé vouloir mettre un terme à la protestation « silencieuse », la grève de la faim, qu’il a entamée depuis plus d’une vingtaine de jours. Un arrêt qui selon l’avocat serait progressif, environs « 24 jours » pour complètement revenir à une sustentation normale. Alexei Navalny avait débuté sa grève de la faim le 31 Mars dernier.
Devant la détérioration de son état, il a été transféré dans un hôpital pénitencier. Là-bas des analyses avaient été faites et les résultats de ces analyses transférées à des médecins indépendants commis par les partisans de l’opposant. C’est ce collège de médecins, à qui bien entendu avait été refusé le droit de consulter in situ le prisonnier, qui le week-end dernier avaient conseillé à Navalny de mettre fin à sa grève de la faim.
Dans leurs conclusions, les médecins avaient déclaré en l’occurrence : « Compte tenu des symptômes d’insuffisance rénale, de symptômes neurologiques sévères, d’hyponatrémie sévère pouvant conduire à un œdème cérébral diffus, de troubles neurologiques sévères sous forme de syndrome convulsif et de dépression de conscience pouvant conduire au coma ; nous comprenons que si la grève de la faim se poursuit même pour un temps minimal, (…) nous n’aurons bientôt plus personne à soigner ».
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