USA : revers judiciaire pour l’ex-avocat de Trump, Michael Cohen

Michael Cohen, a été condamné en 2018 à trois ans de prison pour crimes financiers et témoignages mensongers au Congrès. Des crimes qui comprenaient des violations fiscales, et, lors de la campagne de 2016, l’achat du silence de femmes qui prétendaient avoir autrefois eu des relations avec le candidat républicain d’alors Donald Trump. L’ancien président a nié avoir eu ces rencontres et a qualifié Cohen de «rat». Depuis l’avocat qui se représente lui-même, s’est engagé dans un bras de fer juridique avec le ministère public américain, qui ce mardi connaissait un nouvel épisode.

Pas de libération anticipée pour Michael Cohen

Ce mardi, un juge fédéral rejetait la demande de libération anticipée, soumise pour lui-même par l’ancien avocat de Trump, Michael Cohen. En détention à domicile depuis juillet 2020, l’avocat avait  soumis une requête en Décembre pour réclamer en vertu d’une nouvelle loi, sa sortie de détention anticipée et la commutation de sa  peine en travaux d’intérêts général. Cohen désirait être libéré pour Mai, au lieu du 22 Novembre prochain.

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Mais selon le juge de district américain John Koeltl, la « demande » était prématurée car les procureurs n’étaient pas encore tenus, en vertu justement de la nouvelle loi, de créditer Cohen pour des centaines d’heures de travail et de cours qu’il a suivis pendant son incarcération dans un établissement fédéral à New York.

En outre selon le juge, en des propos rapportés par la presse américaine, « Cohen n’avait pas épuisé ses recours administratifs et n’avait subi aucun préjudice irréparable car il n’y avait aucune base permettant de conclure que le service de sa peine par M. Cohen viole ses droits constitutionnels ».

Une bataille de longue haleine

Au début du mois de juillet 2019, l’ancien défenseur de Trump a été élu, en raison de l’ouverture de la brèche du coronavirus à New York, pour aller en détention à domicile pour terminer sa peine. Mais il a été renvoyé en prison pendant deux semaines au milieu d’un différend avec des responsables fédéraux sur son projet de livre révélateur critique de son ancien patron, Donald Trump. Pour être de nouveau autorisé fin juillet à retourner en son appartement de Manhattan, pour terminer sa peine.

En décembre, l’ancien avocat personnel du président Trump, intentait une action en justice, affirmant qu’il avait obtenu une libération anticipée de la détention à domicile. Michael Cohen a déposé une « pétition » dans le district sud de New York, affirmant qu’il avait droit à des crédits de temps en vertu du ‘’First Step Act’’, un projet de loi de réforme de la justice pénale que Trump a signé en 2018. Une pétition rejetée ce mardi.

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