Le président tchadien Idriss Deby Itno, a été annoncé mort mardi des suites de blessures subies lors des combats avec les troupes du pays en première ligne contre les rebelles qui ont avancé vers la capitale de l’État, Ndjamena. Comme d’habitude, Deby Itno a été toujours au front pour combattre avec son armée les insurrections armées. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu son élévation le 11 août au grade de Maréchal pour avoir combattu Boko Haram.
Comme s’il s’avait ce qui lui arriverait un jour en prenant le risque en tant que président d’aller combattre en première ligne, Deby Itno avait indiqué lors d’un discours qu’il préfèrerait mourir au combat que de voir le désordre s’installer dans son pays. « Vous avez vu un jour un chef d’Etat prendre une arme et aller se battre ? Vous croyez que l’ai fait parce que suis brave, je l’ai fait parce que je suis courageux ? Non, je l’ai fait parce que j’aime ce pays, et je ne veux pas que le désordre s’installe dans ce pays, donc je préfère aller mourir sur le terrain et ne pas voir le désordre qui s’en suivra, » avait déclaré le président mort à l’âge de 68 ans.
Des insurrections répétées
Le président Deby Itno a fait face à des insurrections répétées, des attaques rebelles dans le pays. Dans ce dernier combat contre des rebelles, se faisant appeler le Front de l’alternance et de la concorde (FACT), qui l’a emporté, le porte-parole militaire du Tchad, Azem Bermendao Agouna, avait déclaré que les troupes avaient tué plus de 300 insurgés et en avaient capturé 150 samedi dans la province du Kanem. En outre, environ cinq soldats gouvernementaux ont été tués et 36 blessés.
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