La journée d’hier lundi 24 mai 2021 a été marquée par l’arrestation du président malien du Conseil national de transition, Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane. Les deux hommes politiques avaient, en effet, été emmenés par des soldats au camp militaire de Kati. Ces arrestations ont eu lieu après l’annonce d’un nouveau gouvernement par le Premier ministre et qui semble avoir mécontenté les militaires.
Ils ont rejeté toute action comprenant la démission forcée des dirigeants
Celui-ci écarte en effet, deux membres influents de l’ancien conseil national pour le salut du peuple (CNSP). La situation a cependant fait réagir plusieurs pays de l’occident qui ont condamné l’arrestation du président malien par intérim et de son premier ministre. Toujours au cours de la journée du lundi 24 mai 2021, les Etats-Unis, la France, plusieurs grandes organisations africaines ainsi que les Nations unies ont fustigé la « tentative de coup de force » actuellement en cours au Mali. Dans le même temps, ils ont rejeté toute action comprenant la démission forcée des dirigeants du conseil national de transition emmenés par les militaires.
C’est dans un communiqué commun qu’ils ont fait connaître leur position face à cette situation. A travers ce document, l’Union européenne, le Royaume Uni, l’Allemagne, les USA, la France, l’Union Africaine, la Cedeao et la mission de l’ONU au Mali (Minusma), ont exigé « la libération immédiate et inconditionnelle » de Bah N’Daw et de Moctar Ouane.
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